FULL TIMER 15- DANS LE SUD AUSSI IL PLEUT
Mi novembre nous nous présentons à l’embarquement à Algésiras, arrivée dans la file le représentant de la compagnie vient nous voir et nous annonce avec un grand sourire, que le grand bateau qui fait la navette est en panne, et qu’il ne reste que des navettes rapides dans lesquelles nous ne passons pas en hauteur, il nous renvoi au guichet qui nous a vendu nos billets afin de changer de port d’arrivée. Ce sera donc Tanger Med, ce qui ne nous emballe pas du tout, mais alors pas du tout, nous n’avons pas de bon souvenir du port de Tanger, mais nous n’avons pas le choix.
Nous embarquons donc pour Tanger dans un très grand bateau, où les manœuvres se font dans la cale et non sur le port, bon jusque là rien à dire.
La traversée se passera sans problème, les vérifications des passeports et les tampons des visas se font dans le bateau, impeccable.
A l’arrivée nous n’avons pas trouvé que la signalisation était au top, nous avons mis ça sur le fait que nous ne connaissons pas les lieux, nous finissons par arriver au poste de douane afin de faire les papiers pour le Camping Cam et le scooter et là un individu veut à tout prix nous faire passer dans les travées sous chapiteaux, nous avons beau lui dire que cela ne passe pas, il n’y a rien à faire, nous nous présentons donc dans l’allée désignée et bien sur ça ne passe pas, résultat le pot d’échappement dont la sortie est sur le toit est plié et vite vite marche arrière avant de mettre par terre le chapiteau des douanes et en prime nous aurons un échange plus que vif et houleux avec les douaniers et la police présent sur place, qui bien sur au moment ou nous nous sommes présentés et malgré nos réticences on contentieusement tournée la tête.
Nous passerons par la file réservé au bus et aurons nos papiers tamponnés en moins de 10 minutes, nous prendrons le temps de discuter avec le douanier qui s’occupe de nos papiers et il nous dira que la personne qui nous a guidé, et qui a prestement disparu en voyant la tournure que prenait son initiative, est du personnel imposé , se sont des postes en retour de services rendus ou autres, et qu’en plus ils les ont nommé pompeusement des « aides à l’orientation ».
Nous ne trainons pas sur Tanger car un coup de météo est attendu, pluie et vent très violent, nous prenons la direction du sud, nous arriverons 3 jours plus tard à Tiznit sous un soleil radieux, nous y passerons une semaine car nous avons différents travaux à faire faire, lunettes, ordi à réparer et se fut pas simple, bâches à réparer ou à faire….
La veille de notre départ pour Goulimine un orage dantesque c’est abattu sur Tiznit, éclairs, tonnerre, pluie violente, vent… cela aurait du nous mettre la « puce à l’oreille » mais non, le lendemain matin un soleil pâle nous montre ses rayons, alors direction le camping de la Vallée, sur la route nous rencontrerons la pluie et des bas de routes bien plein mais nous continuons, nous allons vers le sud quoi….
La suite de l’histoire se fera en image…
Gué et bord de route à l'entrée de Goulimine reste de l'orage de la veille
Nouvelles porte à l'entrée de Goulimine en venant de Tiznit
Oued faisant le tour de goulimine, jusque là nous n'y avions jamais vue une goute d'eau.
La route d'Abbainou semble avoir également souffert des derniers orages
Le premier gué de la piste qui mène au camping a été remplacé par un pont, qui a déjà perdu un morceau, mais le reste tient
Le reste de la piste est en très bon état par rapport à l'année dernière
les orages n'ont pas épargnés l'entrée du Camping, nous pensons toujours pouvoir rentrer avant la fin de la journée, pauvres naïf que nous sommes
Moins de 2 heures après notre arrivée l'oued c'est re rempli et le passage est impraticable, la pluie redouble il faut penser à se mettre à l’abri.
Toutes les photos ci dessus concernent les orages du 20 novembre, donc avant notre arrivée, quand je vous dis que cela aurait du nous mettre la "puce à l'oreille"
Nous sommes le 21 novembre et en moins de 3 heures l'oued est devenu un torrent et rien n’arrête l'eau
Photo prise par la fenêtre du camion même les bas cotés de la piste sont devenus des torrents, le véhicule pris à travers le rideau de pluie est la voiture de Paul le patron du camping, il ne peut pas aller plus loin car la piste est coupé par l'oued dont la profondeur et le débit interdissent toutes tentatives de passage.
La pluie s'est enfin arrêté mais notre manœuvre rapide pour remonter sur la piste a laissé des traces
Avec la pluie la piste se transforme de plus en plus en bourbier
Nous nous sommes réfugier sur la partie haute de la piste, pour nous pas d'autre échappatoire de toute façon la piste est coupé devant est derrière la camion, comme vous pouvez le voir l'oued est vraiment en colère, avant d'aller sur la piste nous étions devant l'arganier
Vous avez là, la première partie de nos mésaventures, je rencontre quelques soucis avec mon Blog, le temps de les régler et je vous raconte la suite....
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